25.4.10

Dans quelques années : ruinés, victimes de la Sécu collectiviste !

« Il y a eu un moment, un moment où je me suis sentie, j'ai honte de dire, heureuse. Mais après, il y a eu un autre moment où j'ai compris qu'il me faudrait vivre tout le reste de ma vie, ou essayer de vivre, avec un stress incroyable et dans la pauvreté totale. »

« Six mois ont passé depuis que je suis ruinée. Je me débrouille avec des bons alimentaires. A la fin du mois, je fouille parfois dans les poubelles. Je ne peux pas me permettre de changer de lunettes. Je rêverais d’aller à un concert mais c’est impossible. Parfois, mon cœur se met à battre de manière irrégulière quand je n’ai pas pris mes médicaments parce que je ne peux pas les payer. Je cire mes chaussures chaque soir, de peur qu’elles s’usent. Je lave mon linge à la main dans l’évier de la cuisine. J’ai collecté des boîtes vides et je les ai rapportées à des centres qui les récupèrent… Parce qu’il était admis parmi nous, ce voleur qui s’était introduit chez nous savait que ses victimes risquaient la mort par sa faute, et pourtant il a continué de jouer avec nous comme un chat avec une souris. »


Miriam Siegman, 65 ans, fille de trotskiste, n’a qu’une hantise : être chassée de l’appartement où elle habite depuis cinquante-cinq années. C’est un trois-pièces au 20e étage d’un HLM où son père posa un jour ses valises (...). Veuve, elle n’a personne vers qui se tourner. Miriam avait pourtant tout prévu, cotisant de longue date à une organisation suisse pour régler son enterrement. « Je les ai prévenus que je ne pouvais plus payer, et ils me demandent des justificatifs pour m’accorder une réduction de 50%. Voilà où j’en suis pour mourir dignement...»

Bon, rectifions, il s'agit d'une victime de Madoff (sources des extraits : Madoff en détention ; La fête est finie pour Madoff et le livre Madoff, l'homme qui valait cinquante milliards de Mark Seal). Mais les gens bien informés (comme les personnes qui lisent ce blog) savent bien que le système social français (retraite et assurance-maladie) est un système Madoff à la puissance mille, et que sa faillite finale éclipsera le système Madoff, qui paraîtra une aimable plaisanterie à côté de la chute du monstre français !

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